Rencontre avec Vianney Bellanger, gérant de la société Maison Bellanger 

 

Bonjour Vianney, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Vianney BELLANGER, j’ai 38 ans. Dire d’où je viens n’est pas facile ! Ma famille vient de l’Est de la France. Mais j’ai grandi à Laval. Ma femme est normande. J’ai aussi vécu quelques temps au Canada… Bref, un sacré mélange.
Finalement, ma famille a déménagé au Mans lorsque mon père a eu l’opportunité d’ouvrir sa chocolaterie.

J’ai pas mal navigué aussi dans ma scolarité : j’ai d’abord obtenu un DUT de chimie organique à l’IUT du Mans. Puis, j’ai fait une formation complémentaire à Versailles à l’ISICA (école du nez) pour travailler sur les arômes. Mais j’ai quitté cette formation pour me consacrer à un diplôme d’ingénieur en chimie sur les procédés industriels.

Quel est votre parcours professionnel ?

J’ai débuté ma carrière pendant 4 ans chez Technip qui est un grand groupe international sur la sécurité industrielle et d’analyse des risques chimiques.
Cependant, il semblerait que la passion familiale m’a rattrapé, puisqu’en 2008 je démissionne pour faire un CAP chocolatier en candidat libre. J’ai eu la chance de faire mes stages chez des chocolatiers renommés (Sadaharu Aoki, Christophe Roussel …) et j’intègre la chocolaterie de mon père.

En 2014, j’ouvre ma propre entreprise à Tours avec un associé : une boutique qui vend les chocolats de l’entreprise familiale.
J’ai repris la chocolaterie familiale en 2017.

Mon objectif en 2018 est de créer une quatrième boutique au Mans. J’ai aussi quelques projets pour faire évoluer les points de ventes. Mais c’est encore secret…

Pour quelles raisons vous êtes-vous installé à Tours ?

En 2014, je cherchais à créer ma propre chocolaterie mais Le Mans n’avait pas le potentiel de développement suffisant. J’ai cherché dans un rayon de 100 km et j’ai eu une opportunité à Tours que j’ai saisi. C’est une ville qui me plaît beaucoup. Le patrimoine culturel est complémentaire de la Sarthe (châteaux de la Loire) et Tours est à proximité du Mans.

Comment vous définissez-vous ?

Je me définis comme une personne authentique, loyale, exigeante et joyeuse (j’aime bien me « marrer »).

Vous êtes gérant et fondateur de la boutique Bellanger de Tours, pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

Mon entreprise a été créée en 2014, elle a intégré en 2017 la chocolaterie de mon père qu’il avait créé en 1998 au Mans.
L’activité de mon entreprise est la fabrication de chocolats et de macarons de qualité.
Je commercialise mes produits à Tours, le Mans et j’expédie mes chocolats dans les épiceries fines de Paris, Oxford, Dubaï ou Munster. Mes chocolats iront jusqu’à Tokyo en 2018 pour la Saint-Valentin. Je reviens d’ailleurs d’un séjour où j’ai passé 18 jours à faire la promotion dans les magasins de luxe de mes corners de Saint-Valentin.

Mon entreprise emploie 33 salariés répartis dans 3 boutiques.

Quelles sont les valeurs de votre entreprise ?

Il y en a 6 : authenticité, loyauté, exigence, esprit d’équipe, réactivité, et créativité.

Quels sont vos engagements sur le territoire ?

Je suis au bureau du cercle des jeunes dirigeants du Mans.

Comment avez-vous connu la Jeune Chambre Economique de Tours ?

A l’occasion du concours de la cité Toquée, j’ai été approché par la JCET et l’idée m’a tout de suite séduite.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans la JCET ?

Les valeurs et les engagements communs.

Dans quels projets êtes-vous partenaire ?

A Tours, je suis partenaire du concours Cité toquée. Au Mans j’ai été partenaire de « 72 produits made in Sarthe » et un projet pour favoriser l’entreprenariat en Sarthe.

Propos recueillis par Fabien Vidal le 7 février 2018.